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Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/174

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Laisse-moi ! (A l’appareil.) Oui, le 606-22… 606… et 22…

Bichon. — C’est ridicule, ce que tu fais, Gérard !

Saint-Franquet. — Ça m’est égal ! (La repoussant.) Allez, allez ! (A l’appareil.) Allez ! (Se reprenant.) Allô !… C’est le 606-22 ?… Quoi ?… Ah ! c’est sa femme ?

Bichon. — Gérard, veux-tu laisser ça !

Saint-Franquet. — Fous-moi la paix ! (A l’appareil.) Non, ce n’est pas à vous que je parle !… Ah ! vous êtes sa femme ! Eh bien, vous direz à votre mari que c’est un polisson…

Bichon. — Oh !

Saint-Franquet, comme précédemment. -… et que l’amant de mademoiselle de Jouy lui envoie son pied quelque part !

Bichon. — Ah ! çà, tu n’es pas fou ?…

Saint-Franquet, à l’appareil. — Je vous présente mes hommages, madame !