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Page:Feydeau - Monsieur chasse !.djvu/60

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Scène IX

MORICET, puis GONTRAN, puis BABET
Moricet

C’est ça, va à tes entournures ! C’est ton affaire, marchand de soupe !

Il reste un temps maussade, puis reprenant sa lecture, — avec émotion.

Mais nul encore n’a pu pénétrer ce mystère ;
Ceux qui pourraient parler ne peuvent plus le faire
Et c’est là le secret que garde le tombeau.

(Après un temps.) C’est beau !… Il y a quelque chose qui vibre là-dedans… Il y a un souffle… ça ne serait pas de moi que je le dirais aussi bien. (Il a gagné la gauche.) Mon Dieu, il est évident que ce n’est pas à la portée de tout le monde… Il y a des gens… Je ne parle même pas de Duchotel… Mais enfin le docteur Chemineau. Ça n’est pas le premier venu. C’est le plus grand spécialiste pour les maladies des reins… Je lui ai lu ce sonnet… Eh bien non ! Il est resté rêveur un moment et il m’a dit : « Eh bien ! après ? » Voilà tout ce qu’il a trouvé… qu’est-ce que vous voulez ? C’est fini quand un homme vous répond : « Eh bien ! après ? » Il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. (Tournant les pages qui ne sont pas coupées, et avec un rire amer.) Ça n’est même pas coupé. Enfin ! je ne lui demande pas