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Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/213

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MARCEL, qui s’est précipité sur la canne et le chapeau de Van Putzeboum que celui-ci et déposés en entrant sur la console. Les lui passant par-dessus l’épaule et devant le nez, afin que rien ne retarde son départ.

Oh ! vous partez !… déjà ! Oh ! vraiment !

VAN PUTZEBOUM, se retournant de son côté et prenant les objets qu’on lui présente.

Oui ! En attendant, je vais savoir faire une course ou deux, et je passe dans la demi-heure vous reprendre tous les deux. On fera la pormenade jusqu’au dîner, hein, donc ?

MARCEL, le poussant sans avoir l’air vers la porte.

C’est ça ! bon ! c’est ça !

AMÉLIE.

Vous nous gâtez vraiment ! Vous nous gâtez !

VAN PUTZEBOUM.

Alleï ! Alleï !… Ça est pour moi le plaisir !… Et alors on prévient le papa, hein donc ? qu’il dîne avec nous !

MARCEL, de même.

Entendu, entendu !

VAN PUTZEBOUM.

Alleï ! Ne vous dérangez pas ! s’il vous plaît !

MARCEL, de même.

C’est ça ! Au revoir ! au revoir ! (Lui fermant la porte sur le dos, puis à Amélie.) Eh ! bien, nous sommes propres !