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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/330

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de deux compartiments ; le compartiment supérieur, T, contenait la charge ; le compartiment inférieur, A, abritait l’appareil de mise du feu. Le tout était supporté par un disque flottant, R.

Fig. 265. — Torpille Jacobi.

Quelques-unes de ces torpilles éclatèrent sous quelques navires, sans leur causer grand dommage.

Fig. 266. — Baril-torpille.

Les Américains avaient précédemment inventé le baril-torpille (fig. 266), qui était disposé dans l’axe du courant de telle sorte qu’il présentait à la quille des navires cinq fusées saillantes, A, B, etc., vissées de part et d’autre de la partie centrale, et une bouée-torpille (fig. 267), en forme d’entonnoir T, T, fixée à une corde A C. Il suffisait que l’une de ces fusées ou de ces bouées fût heurtée pour que la torpille fît explosion.

Fig. 267. — Bouée-torpille.

En 1866, les Autrichiens se sont servis d’une torpille plus compliquée, que représente la figure 268. C’est un fourneau T, qui est maintenu dans l’eau par une calotte en fonte P, et une tringle C, C, reposant sur le fond de la mer. À l’aide d’une chaîne B, qui passe par un rouet A, on mouille une ancre à laquelle l’appareil est fixé, et on le fait enfoncer à la profondeur voulue. Il suffit d’un choc contre le fourneau T pour faire éclater la composition explosible.

Un perfectionnement considérable a été réalisé dans l’art destructeur qui nous occupe, par l’invention des torpilles automobiles, c’est-à-dire se dirigeant d’elles-