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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/502

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millimètres, longueur 164 kilomètres, divisée en 4 sections ;

4° Ligne de Baltimore, en tuyaux de 125 millimètres, longueur 106 kilomètres.

5° Ligne de Buffalo, en tuyaux de 100 millimètres, longueur 101 kilomètres.

Les longueurs de conduites exploitées en 1884, étaient :

1 782 kilomètres en tuyaux de 150 millimètres
296 125
476 100
585 75
7 915 50

Pour la Tide Water Pipe Company.

275 kilomètres en tuyaux de 150 millimètres.
25 ,5        100
145 75
544 50

Au point de vue de l’emmagasinage du pétrole, ces sociétés disposaient, à la même date, dans les différentes stations de pompes :

Les premières, de :

1 028 réservoirs en fer de 60 000 hectolitres chacun.
472 42 500
21 35 000
125 en bois de 2 000

La dernière, de :

48 réservoirs en fer de 60 000 hectolilres chacun.
12 42 500
35 en bois de 2 000

La capacité totale d’emmagasinage s’élevait ainsi à près de 80 millions d’hectolitres.

Disons, en passant, que c’est par une imitation de cette dernière pratique que, dans nos grandes fabriques de sucre de betteraves du département du Nord, on effectue aujourd’hui le transport du jus de betteraves obtenu à la ferme, dans des conduites de fonte, qui les mènent aux usines où l’on doit en extraire le sucre cristallisé.

Des dispositions mécaniques particulières ont été imaginées pour faciliter le chargement des wagons à pétrole sur la voie des chemins de fer, et sa livraison dans les raffineries, ou dans la cale des navires destinés à le transporter.

Nous représentons dans la figure 380 (page 497) un train de wagons-citernes arrivant à Philadelphie, pour amener le pétrole aux quais d’embarquement, sur la Delawarre.

Les réservoirs dans lesquels le pétrole, sortant de sa source, est amené, par des conduites de fonte, et conservé avant son expédition, sont de dimensions colossales. Il n’est pas rare d’en trouver de la capacité de 500 000 litres. Ces réservoirs étant en tôle de fer, et non en bois, on comprend qu’il n’y ait point de limite à leurs dimensions.

Les plus grands sont au voisinage des puits, L’huile, à sa sortie du sol, recueillie dans ces réservoirs, et laissée quelque temps en repos, se rend, de là, par des tuyaux de faible diamètre, à la station du chemin de fer la plus rapprochée, en profitant de la pente naturelle du sol, ou en employant les pompes. Elle est emmagasinée, après quelques jours, dans d’autres réservoirs.

Dans les différentes stations, on trouve des pompes à vapeur, qui refoulent le liquide, quand la pente du sol est contraire.

Ainsi refoulé, le pétrole arrive finalement aux immenses réservoirs où s’approvisionnent les raffineries locales et les navires à destination de l’étranger.

Pour expédier le pétrole brut hors du pays d’origine, on employa d’abord des barils, qui furent fabriqués en bois de chêne, puis en tôle, et d’une capacité de 180 litres environ. Ils ne servent plus qu’à expédier le pétrole raffiné.

Quant au pétrole brut, on se sert, pour son transport sur les voies ferrées, de wagons-citernes, que nous avons représentés plus haut (fig. 379 et 380) et sur les rivières,