L’observateur remarque à ce propos que, lorsqu’une tache allongée est vue imparfaitement, on a une tendance à la terminer en pointe, et que cette tendance de tout dessinateur peut expliquer certaines lignes étroites tracées par Dawes et Schiaparelli. C’est le cas, pense-t-il, pour la réunion apparente de la mer Terby à l’océan de la Rue.
Neiges polaires. — N. Green a fait sur ce sujet de fort intéressantes observations.
Tout d’abord, on peut remarquer sur le premier des dessins que nous
Fig. 169.
Les neiges du pôle sud de Mars, le 1er septembre 1877.
avons reproduits (p. 274), celui du 1er septembre, à l’ouest du cap polaire,
un point blanc, qui, selon toute probabilité, représente de la neige. On le
Fig. 170.
Le même pôle, le 8 septembre.
voit mieux encore sur le dessin ci-dessus (fig. 169). Mais laissons parler
l’auteur,
« Selon toute probabilité, écrit l’observateur lui-même, c’était là de la neige restant encore sur un sol élevé, tandis qu’elle avait fondu tout autour, à des niveaux inférieurs. Ce point brillait comme une étoile et il était impossible de ne