un proscrit, sans pouvoir seulement vous donner une poignée de branche…
Imite-nous ! Résigne-toi !
Mais je vais m’ennuyer à périr, moi qui venais pour épouser. Au printemps, quand j’aurai des nids, ça me mettra dans une position affreuse. Ce sera un nid de Tantale ! Vous n’auriez pas quelque plante grimpante qui pourrait venir jusqu’à moi ?
Non !
Pas un petit liseron ? pas une vigne ? une vigne folle ? Ça ferait mon affaire. Voyons ! Je vous la rendrai.
Prunier, vous êtes obscène ! Silence ! Ah ! voilà la brise, heureusement, qui va chanter dans nos feuilles !
Réveillez-vous, arbres des bois ;
Tressaillez toutes à la fois,
Forêts profondes,
Et, loin des rayons embrasés,
À la fraîcheur de nos baisers
Mêlez vos ondes.
Aimez-nous,
Chantez tous,
Pins et houx,
Fougères !
Nous passons,
Nous glissons,
Nous valsons
Légères !