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Page:Fleuret - Histoire de la bienheureuse Raton, fille de joie, 1931.djvu/137

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VIII


R aton, se croyant seule dans l’appartement de sa maîtresse, pensa se jeter au pied du portrait de M. le Duc. Elle ressentait le plus grand besoin de revoir son Divin Maître après une scène qui lui faisait presque oublier les blasphèmes et les cruautés de M. Peixotte, encore qu’elle en gardât un souvenir cuisant. Elle supplierait pourtant le Seigneur de conserver M. Peixotte dans la bonne voie qu’il s’était engagé de suivre et de lui épargner les entreprises du Malin pour le détourner de la conversion.

Comme elle poussait la porte du boudoir, elle entendit un cri de surprise. Elle eut le temps de voir Mme la Duchesse qui baissait ses jupes avec précipitation en se levant d’un sopha où elle se trouvait assise à côté d’une personne du sexe mâle qui n’était point M. le Duc.

À ce spectacle, Raton pensa que Mme la Duchesse