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Page:Fleuret - Histoire de la bienheureuse Raton, fille de joie, 1931.djvu/78

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— Allons, Raton, la messe est dite ! fit Mme la Duchesse. Tu n’as point prié, ma fille. Tu es distraite dans la maison de Dieu, c’est aussi que tu n’as pas de livre…

Raton suivit sa maîtresse. Mais elle se retourna et vit encore le Sauveur dans son arbre. Il lui sembla même que la main se rapprochait du cœur, et que le cœur jetait des flammes plus ardentes.

— À quoi pensais-tu, Raton ? reprit Mme la Duchesse quand elles furent montées dans la chaise qui les attendait.

— Je pensais, répondit Raton, que je voudrais bien entrer là.

— Entrer là ! Entrer là ! Mais sais-tu qu’il y faut cinq milles livres de dot ? Entrer là ! Mais tu es folle, ma pauvre Raton !…