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’en est fait, je quitte le monde ;
Je veux fuir pour jamais le spectacle
odieux
Des crimes, des horreurs dont sont blessés mes yeux.
Dans une retraite profonde,
Loin des vices, loin des abus,
Je passerai mes jours doucement à maudire
Les méchants de moi trop connus.
Seule ici-bas j’ai des vertus :
Aussi pour ennemi j’ai tout ce qui respire,
Tout l’univers m’en veut ; homme, enfants, animaux,
Jusqu’au plus petit des oiseaux,
Tous sont occupés de me nuire.
Eh ! qu’ai-je fait pourtant ?… Que du bien. Les ingrats !