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Page:Flourens - De la longévité humaine et de la quantité de vie sur le globe (1855).djvu/97

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chevaux est, comme dans toutes les autres espèces d’animaux, proportionnée à la durée du temps de leur accroissement. L’homme, qui est 14 ans à croître, peut vivre 6 ou 7 fois autant de temps, c’est-à-dire 90 ou 100 ans ; le cheval, dont l’accroissement se fait en 4 ans, peut vivre 6 ou 7 fois autant, c’est-à-dire 25 ou 30 ans[1]. »

Buffon dit enfin : « Comme le cerf est 5 ou 6 ans à croître, il vit aussi 7 fois 5 ou 6 ans, c’est-à-dire 35 ou 40 ans[2]. »

Le vrai problème, le problème physiologique, est posé. Il s’agit de savoir combien de fois la durée de l’accroissement se trouve comprise dans la durée de la vie. Une seule chose manque à Buffon, c’est d’avoir connu le signe certain qui marque le terme de l’accroissement.

Je trouve ce signe dans la réunion des os à leurs épiphyses.

Tant que les os ne sont pas réunis à leurs épiphyses, l’animal croît : dès que les os sont

  1. Hist. du Cheval.
  2. Hist. du Cerf.