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Page:Flourens - Ontologie naturelle (1861).djvu/150

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FORMATION DES ÊTRES.

core, au temps de Linné, comme des oiseaux, et les cétacés que Linné lui-même classait parmi les poissons ;

2o Les animaux ovipares, qui produisent un œuf, tels que les oiseaux, les reptiles, les poissons, plusieurs insectes. Malgré les apparences, Aristote comprend, avec raison, dans les ovipares la vipère et les sélaciens ;

3o Les animaux à génération spontanée. Nous avons vu qu’Aristote entend par là tous ceux dont il n’a pas étudié le mode effectif de génération.

Aujourd’hui ces trois modes de génération n’en font plus qu’un. Tous les animaux, sans exception, sont reconnus ovipares, avec cette seule distinction que, dans les uns, ceux qu’on appelle les ovipares proprement dits, l’œuf sort avant le développement du fœtus, et que, dans les autres, les vivipares ou mammifères, l’évolution de la vie fœtale se passe dans la matrice et que le petit ne sort que lorsque son développement de fœtus est complet.

La loi qui préside au mécanisme de la génération des êtres est une loi unique.

Tous les animaux, dont nous avons pu jusqu’ici étudier le mode de génération, sont ovipares.