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Page:Flourens - Ontologie naturelle (1861).djvu/187

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OVOLOGIE.

Du reste, il n’y a que les os et les dents (c’est-à-dire que ce qui est de nature osseuse) qui le soient devenus. Ni le périoste, ni les cartilages, ni les tendons, ni les muscles, ni l’estomac, ni les intestins, etc. ; rien autre, en un mot, que ce qui est os, n’a été coloré.

Tout ceci est absolument ce qui se passe dans les animaux nourris eux-mêmes avec un régime mêlé de garance.

Je fais passer, sous les yeux de l’Académie, trois pièces qui sont trois parties du même squelette.

La première est le tibia droit, joint à son péroné. Tout l’os est rouge ; mais le périoste et les cartilages ne le sont point.

La seconde pièce est le tibia gauche. Un lambeau du périoste a été détaché sur un point, et l’on voit qu’il a conservé sa couleur blanche ordinaire.

La troisième pièce est le reste du squelette. On y remarquera surtout les dents, qui sont parfaitement colorées.

La coche, qui a donné ce fœtus, en a produit

    même au régime de la garance, tant la perméabilité du tissu de l’embryon a facilité la pénétration du sang de la mère.