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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/104

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ment sa robe.

Rapidement, et comme s’il se fut agi d’une chose toute ordinaire, le jeune homme s’agenouille et se met en devoir de rattacher le lacet du petit soulier. Et pour ce faire, il se baisse jusqu’au pied de la jolie Colette.

Mais quand il se redresse, tout en restant agenouillé, un trouble soudain l’envahit. Il a son visage presque contre le mollet aux courbes voluptueuses de la jeune femme, et un parfum inaccoutumé le pénètre.

Quelles sont alors les pensées de la libertine Colette ? Elle fait retomber sa robe sur la tête du jeune homme, et faisant un pas, elle approche sa jambe de ses lèvres…

Le timide Roger était, on peut