Aller au contenu

Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 123 —

Le jeune homme resta tout d’abord surpris par cette brusque décision de la jolie fille, mais se ressaisissant rapidement, il s’avance tout près d’elle, et s’agenouille à ses pieds.

Jacqueline et Colette furent étonnées d’une si prompte obéissance à cet ordre pour le moins inattendu, mais tel était l’ascendant pris par Mademoiselle de Verneuse, sur le jeune homme, que celui-ci trouva la chose fort naturelle.

Colette en fut heureuse et fière à la fois, il ne lui déplaisait pas d’exercer son autorité féminine et de déployer ses talents devant la douce Jacqueline.

Elle n’hésita donc pas ; retroussant sa robe, elle prit entre ses cuisses, la tête de Roger, remonta