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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/126

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se refermèrent sur sa main. D’instinct, il lui prodigua les plus vives caresses, et elle lui marqua sa satisfaction en lui baisant goulûment les lèvres.

Et Roger sentit ses doigts se mouiller de plus en plus.

Ce voluptueux manège dura quelques minutes. Le jeune homme sentait lui aussi, son émoi grandissant, et il avait bien envie de guider vers son centre, la main de Mademoiselle de Verneuse.

Il n’en eut pas le temps, car Colette, arrivant au paroxysme du plaisir, se détendit toute, et s’affala dans l’herbe en gémissant.

Mais Roger était encore tout vigoureux, insatisfait et rempli d’une brûlante et voluptueuse ardeur.

Il chevaucha le corps inanimé