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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/130

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dait Roger. Ainsi en avait-elle décidé par coquetterie après la dernière scène du parc. Non pas qu’elle en voulusse au jeune homme d’avoir caressé mademoiselle de Verneuse ; Jacqueline ne connaissait point la jalousie, et d’ailleurs Colette la dévorait de caresses, le soir, dans leur grand lit.

Colette encouragea la bouderie de la blonde Jacqueline, car cette attitude facilitait grandement ses projets, en poussant au paroxysme, à la fois la passion charnelle et l’amour du jeune Roger de Huchetelles.

Celui-ci comparait les deux jeunes filles. Il était attiré vers l’une et vers l’autre, et cependant ses sentiments n’étaient pas les mêmes pour Colette que pour