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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/146

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fauteuil sur lequel Colette s’était assise l’avant-veille, et aussi le divan où le merveilleux corps nu de Jacqueline reposa. Puis il marcha lentement de long en large, s’approchant de temps à autre de la porte pour écouter si Colette montait l’escalier.

Mais l’astucieuse jeune femme voulait le faire languir et exaspérer son désir. Aussi, le laissa-t-elle attendre plus de deux heures !

Enfin elle arriva souriante et saisit immédiatement son amoureux en l’attirant sur sa poitrine. Et pour la première fois, Roger la vit parée d’un joli corsage très décolleté qui laissait sortir plus de la moitié de ses seins. Il les couvrit de baisers, farouchement ; et à la sentir frissonner, il constata qu’elle ne restait pas insensible.