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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/158

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licieux gardé par les satyres et les nymphes de marbre…

Quand ils furent arrivés au cœur du petit bosquet touffu, Jacqueline fut secouée par un tremblement léger, et Roger s’approchant d’elle, put voir ses beaux yeux langoureux, fermés à demi.

Le jeune homme couvrit de baisers, le visage de la petite châtelaine, tout en caressant ses boucles blondes. Et pour la première fois, il osa lui dire :

— Ah ! comme je vous aime ! Jacqueline, Jacqueline chérie !…

Puis, tout doucement, il lui plia la taille pour la coucher dans l’herbe propice.

Jacqueline se laissa faire. Sentait-elle qu’il lui serait impossible d’échapper plus longtemps ?… Elle-même était-elle remplie d’un