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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/17

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ressé les pétales de sa fleur intime dressée au centre du jardin mystérieux. Et quelque chose d’inconnu et d’indéfinissable s’est emparé d’elle. Elle vient de comprendre d’instinct, que là, est le centre du péché, l’enclos interdit où bouillonne le désir… Et sa main s’y attarde avec une voluptueuse curiosité…

— Jacqueline ! Ton chocolat est froid ! La voiture va partir ! Dépêche-toi, mon enfant ! Nous allons arriver en retard !…

Dans le vestibule, la voix autoritaire de Madame de Rembleynes, sa mère, gronde et s’impatiente.

— Oui ! Oui ! Je suis prête…

Le beau mensonge ! Jacqueline est encore nue devant le grand miroir… Mais la voix maternelle