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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/29

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vant la vétuste station.

— Bourgville ! crie d’une voix rauque et sans conviction, le chef de gare.

Mais aujourd’hui, quelqu’un descend du wagon mixte de première et seconde classe ; une alerte et élégante jeune femme, vers laquelle se précipitent Jacqueline et le vieux Gaspard.

— Colette, ma chère cousine !…

— Jacqueline ! Oh ! chérie, comme tu es jolie !

Elle rougit sous le compliment, la petite châtelaine de Rembleynes… Jolie !… Pas possible !… Elle s’en était bien doutée en s’examinant devant son miroir. Mais quand même, elle est bien heureuse de se l’entendre dire pour la première fois…

Elle releva bien vite sa tête