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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/43

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se dressent sous cette première caresse des lèvres et de la langue. Habilement, la jeune femme les enveloppe de baisers serpentins, depuis la base jusqu’à la fine pointe dressée, qu’elle mordille légèrement.

Jacqueline gémit doucement et se pâme. De grands frissons parcourent tout son corps, et un vertige s’empare d’elle. Tout d’abord, elle ne se rend pas compte de ce qui lui arrive, jusqu’au moment où elle sent la main de la grande cousine qui ne reste nullement inactive et qui glisse en lui frôlant le ventre, les cuisses, la croupe…

Ah ! comme cela est bon ! Et quelle sensation délicieuse ressent-elle ?

— Colette… chérie…