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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/66

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gitive de la lampe veilleuse.

Car dès le lendemain de l’arrivée de Colette de Verneuse, les deux cousines ont décidé de coucher ensemble. Aussi, quand le grand silence est descendu sur le château, la porte qui sépare les deux chambres s’ouvre, et Jacqueline saute de son lit pour bondir dans celui de Colette.

Elles sont bien tranquilles, personne ne vient troubler leurs caresses et leurs baisers, non plus que leur nuit calme, quand elles dorment enfin lasses et ivres d’amour, encore tendrement enlacées.

Et la vieille Mariette ne s’aperçoit de rien quand elle monte le matin dans les chambres pour remettre en ordre les lits défaits. Les deux cousines sont déjà en