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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/69

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VII

… Oui, chérie mignonne, il y a longtemps déjà ! J’étais encore toute petite fille, après la mort de mon papa. Comme tu le sais, je fus confiée à l’oncle Gaston qui devint mon tuteur. Et c’est lui qui fit envoler mon oiseau ; c’est-à-dire qu’il prit mon pucelage…

— Ton pucelage Colette, qu’est-ce à dire ?

— Mais mon pucelage, c’était mon oiseau !

— Ah ! bon, ton oiseau était donc ton pucelage…

— Oui, qui se trouvait par là,