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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/73

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avais vu les yeux de l’oncle Gaston !

Il approcha lentement sa tête, comme toi la première fois, en hésitant ; et moi, je restais immobile, me demandant avec curiosité comment cela allait finir, et si mon oncle irait jusqu’au bout.

J’avais hâte de voir s’envoler mon oiseau !…

… Il avait des lèvres très douces, mon bon oncle, mais bien moins douces que les tiennes, ma Jacqueline, et puis, ses moustaches me chatouillaient drôlement. Il m’embrassa longuement et je gémis jusqu’au moment où je tombai en avant, dans ses bras, presque inconsciente.

Je sentis cependant mon oncle me baiser le visage et me caresser les cheveux…