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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/75

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J’acquiesçai en me déshabillant très vite, et en attirant sur mes lèvres le visage de mon oncle…

Il se coucha près de moi, et avec des gestes très doux, il m’initia à l’amour…

— Et alors, Colette chérie, ton oiseau s’envola ?…

— Il s’envola tout d’un coup, et je poussai un grand cri, car cela est très douloureux la première fois…

Mon oncle Gaston fut ainsi mon premier amant. Et ma foi, il en valut bien un autre, et je n’eus qu’à me féliciter par la suite d’avoir accepté ce soir-là ses caresses et ses baisers…

La lampe-veilleuse lentement