Aller au contenu

Page:Forbin - Souvenirs de la Sicile.djvu/354

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
327
ARTISTES SICILIENS MODERNES.

Calandrucci (Giacinto), né à Palerme en 1646, et mort en 1707. Après avoir étudié la peinture sous Pietro del Po, il a laissé à Rome, ainsi que dans plusieurs villes d’Italie, des preuves de son talent.

Calandrucci (Domenico), frère de Giacinto, fut d’abord élève de Carle Maratte ; il entra depuis dans l’école de son frère, et resta à Rome.

Calandrucci (Giov. Batista), neveu et élève de Giacinto. On voit de ses ouvrages à l’huile et à fresque, à Rome, dans l’église de San-Lorenzo in Borgo.

Porcello (Giovanni), né à Messine en 1682, mort en 1734, vint à Naples, dans l’école de Solimène. De retour dans sa patrie, il ouvrit chez lui une académie, où il s’attacha à propager la manière de son maître, défectueuse à la vérité, mais préférable à celle qui dominait alors en Sicile.

Filocamo (Antonio et Paolo) ouvrirent, vers le même temps, à Messine, une académie qui fut très-suivie. Élèves de Carle Maratte, ils y firent prévaloir le goût de l’école romaine. Antonio surpassait son frère dans la peinture à l’huile. Un troisième frère, Gaetano, exécutait les ornemens qui faisaient partie de leurs compositions.

Paladini (Litterio), de Messine, mourut de la peste en 1743. Cet élève de Sebastiano Conca dut ses succès à l’étude de l’antique, et peignit à Messine la voûte de l’église di Monte Vergine.