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Page:Forbin - Souvenirs de la Sicile.djvu/361

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AUTEURS SICILIENS MODERNES.

Le chevalier Landolina (Saverio), de Syracuse, a retrouvé le papyrus du Nil dans le petit fleuve Anapus, près de Syracuse. Il en a indiqué l’usage dans un ouvrage plein de savoir et d’intérêt.

Scudiedi (Rosario), de Catane, a publié une histoire succincte de la médecine. Cet ouvrage a mérité d’être traduit et commenté en français et en anglais.

Gregorio (Rosario), de Palerme, a traduit en latin et en italien plusieurs manuscrits arabes ; entre autres, celui de Novaïri. Il a publié ensuite les Considérations sur le droit public de la Sicile sous les Normands, &c., ouvrage très-savant. Enfin il a donné, en deux volumes in-fol., une continuation des Mémoires historiques du Caruso, historien sicilien de l’an 1600.

Meli (Giovanni), de Palerme, surnommé l’Anacréon de la Sicile. Ses poésies ont de la grâce et de l’originalité ; il jouit d’une telle réputation dans son pays, que le sénat de Palerme lui a décerné les honneurs d’une statue en marbre.

Gargallo (Tommaso), de Syracuse, marquis de Castel-Lentini, a publié dernièrement en italien une traduction très-estimée des poésies d’Horace. Il est aussi connu par une excellente traduction des Offices de Cicéron.

Le comte Gaetani a traduit avec succès, du grec en italien, les idylles de Théocrite, Bion, Moschus, et les odes d’Anacréon.