Aller au contenu

Page:Fort - La Ronde autour du monde, 1922.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

suivant les temps, tu trouv’ras même des vers luisants, nenni la belle que tu cherches. »

Apportez tous vos lanternes, gens de la route, gens fortunés, ma joie est tombée dans l’herbe, aidez-moi-z’à la retrouver !


L’AMOUREUSE


Beaux yeux, mes beaux yeux, en prison sous mes cheveux. Le vent entr’ouvre et ferme et secoue la prison. Il fait jour, il fait nuit. Je cours à travers champs.

Mes seins, mes seins blancs, en prison sous mes mains. Le vent passe entre les grilles, le vent glisse entre les doigts. Il fait chaud, il fait froid. Je cours à travers bois.

Mais ton cœur, ô ton cœur, en prison dans mon cœur. Le vent chante et rit et pleure dans la prison, — Entends des portes s’ouvrir et se fermer dans le vent. — Cours à travers champs, cours à travers bois, cours délivrer ton cœur, cours après moi !


LE PAGE ET LA REINE


Un gentil page vint à passer, une reine gentille vint à chanter. — Roi ! hou — tu les feras pendre, hou, hou, tu les feras tuer.

Un gentil page vint à chanter, une reine gentille