Aller au contenu

Page:Foucaud, Simon - Trois semaines d'herborisations en Corse, 1898.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 48 —

D’autres botanistes ont à notre connaissance indiqué des stations nouvelles de ces espèces et ajouté à cette courte énumération :

Diverses formes de Rosa sepium Th., cap Corse
(Gillot, Chabert), Bonifacio (Stéfani).
Rosa urbica Dés., Biguglia (Boullu).
— canina var., Sartène (Fliche).

Il est à désirer que les botanistes s’attacherait à rechercher en Corse les espèces et variétés de ce genre, probablement plus nombreuses à mesure qu’on s’approche de la région montagneuse ; il n’est pas douteux qu’on n’arrive à mettre à jour des formes intéressantes et peut-être spéciales, comme tant d’autres plantes, à la flore insulaire.

Les Rosiers de Belgodère appartenaient au Rosa dumetorum Thuill[1].

Les promesses de M. Hamelin furent le soir même rigoureusement tenues, et après dîner, nous eûmes la satisfaction d’assister à un concert de guitares et de violons que des artistes de la localité vinrent nous donner à domicile et que certes n’eurent pas dédaigné les plus raffinés des dilettanti. Cette charmante sérénade se prolongea fort avant dans la nuit, et quand nous nous retirâmes, il était presque l’heure de partir pour l’Île Rousse où nos bagages étaient restés. M. Hamelin voulut bien m’accompagner dans cette matinale

  1. Je saisis avec empressement l’occasion pour remercier publiquement le savant spécialiste de Bruxelles, M. Crépin, de l’obligeance avec laquelle il a bien voulu, depuis quelques années, faciliter pour moi l’étude des Roses en révisant mes récoltes et en ne me ménageant, avec une rare complaisance, ni dons ni ses précieux avis. Les quelques espèces mentionnées dans ce travail ont été soumises au contrôle de sa haute compétence.