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Page:Fourest - Le Géranium ovipare, 1935.djvu/54

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ÉPÎTRE
À PIERRE DUFAY

(rétrospective et littéraire).


Mais j’étais jeune alors et ce temps est passé.
P. Corneille (Pulchérie).


Ô Dufay, mon ami très-cher,
subtil enfant de Loir-et-Cher
qui vis le jour, loin du Scamandre
en l’inclyte cité de Blois
où jadis nos princes Valois
magnifiaient leur Salamandre,

Dufay, prince des érudits,
toi qui sais tout et nous le dis
en si fine et galante prose,
ô compagnon très-précieux,
nous voilà donc de vieux messieurs !
Eh bien ! loin du cuistre morose

et du mufle, ce soir, je veux
en dépit de mes blancs cheveux