Aller au contenu

Page:Fourest - Le Géranium ovipare, 1935.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ton alerte et gaillarde plume
et dont se parait le Gil Blas :
pourquoi ne les avoir hélas !
colligés en un beau volume ?

Si je sais rien de mieux troussé
je veux bien être un cétacé,
je veux bien que Bitru me damne,
je veux bouffer un gros étron
et, comme du jus de citron,
ne plus boire que pisse d’âne !

Or sans rêver de millions
au Champ-de-Juillet nous parlions
de Baudelaire ou de Verlaine ;
nous allions devant nous, le nez
au vent, sous les yeux étonnés
des magnats de la porcelaine

qui marmonnaient entre leurs dents
et nous traitaient de « décadents »
Un jour (que faut-il davantage ?)
nous débarquâmes à Paris ;
Henri Mazel aux beaux-esprits
ouvrait alors son Ermitage…