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Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/113

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Le fait est que tous les enfants de Paris ne jurent que par Footit, ils ont pour lui une admiration presque religieuse, ils en rêvent !

Je sais, pour ma part, que les visites que voulurent bien me faire Footit et Chocolat, pour me conter leur vie et que je puisse ici transcrire leurs mémoires, ces visites ont eu dans ma maison une influence, un retentissement prodigieux, et j’ai obtenu de mes petits garçons des heures de sagesse exemplaire, simplement parce que « Footit allait venir » et que, s’ils n’étaient pas sages, je le dirais à Footit !

Et d’ailleurs, l’histoire n’est-elle pas connue, si jolie et attendrissante, de ce bébé gravement malade qui, dans sa fièvre et son délire, réclame Footit, veut voir Footit, son Footit ; et le père affolé s’informe du clown, accourt auprès de lui, le supplie, l’emmène : Footit vient, rit à l’enfant, lui fait une grimace, le fait rire, — l’enfant est guéri.

Cure émouvante et merveilleuse ! En vérité, je vous le répète, je ne comprends pas que nous n’utilisions pas