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Page:France - Saint Yves.djvu/340

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Toi qui descends du ciel où tu étais monté, jette sur nous un regard favorable dans notre misérable exil.


XII. — Quis poli sedem. (Propre de Tréguier, XVIIIe siècle).

Quel nouvel habitant entre dans le royaume des cieux, et provoque ces chants de triomphe au-dessus des astres !

C’est Yves qui va rejoindre au ciel ses compagnons de gloire. Yves l’austère satellite de la vertu, le jurisconsulte incomparable, le prédicateur éminent. Après avoir dompté l’erreur et les fraudes, il triomphe porté sur un nuage, comme sur un char glorieux !

Voici que son triomphe est accompagné du cortège des âmes vertueuses, des vierges éclatantes de pureté, et de piété exempte de faste et d’orgueil.

L’amour au front rayonnant des flammes célestes, conduit ce brillant cortège, et le Dieu de charité en prodiguant ces dons à ses serviteurs, a pour couronne la troupe reconnaissante de ses fidèles dévoués.

Yves, qui jusque dans l’assemblée des bienheureux, aimez à être appelé le défenseur de la veuve et du