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Page:France - Saint Yves.djvu/368

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gneur du Marhallac’h, le vicaire général de Quimper, ancien député du Finistère.

Quand l’évêque d’Angers est monté en chaire, ce fut un beau spectacle pour l’ancienne cathédrale de saint Tugdual. Au milieu d’un recueillement profond qui faillit plus d’une fois faire place à des applaudissements enthousiastes, le grand orateur qu’on était si heureux d’entendre a retracé, avec son incomparable talent, la vie de saint Yves comme prêtre et homme de loi. « Conservez, s’est-il écrié, conservez à notre grand saint, devant le trône de Dieu, comme vous le garderez dans l’histoire, conservez à saint Yves le beau titre d’Avocat des Bretons ; ce sera pour eux un titre de gloire et un gage de bonheur ! »

Puissent n’être jamais oubliés parmi nous ces derniers vœux, ces derniers accents d’une voix qui allait s’éteindre, mais dont l’écho redira à jamais l’éloquence et le courage d’un des plus grands défenseurs de l’Eglise et de ses droits inviolables.

Les trois discours qui ont fait le charme des belles fêtes de saint Yves, ont été conservés heureusement, et contribueront, avec le récit de ces fêtes, à en conserver la douce et suave impression dans le cœur et la mémoire des compatriotes du