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Page:France - Saint Yves.djvu/44

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ments ! Manoirs, églises, tout a été rebâti à la moderne, c’est-à-dire, sans style et sans goût. Après avoir passé par plusieurs mains, à partir du XVe siècle, Kermartin retourna aux Quélen. C’est le pieux archevêque de Paris qui laissa son régisseur rebâtir le manoir de saint Yves, tel que nous le voyons aujourd’hui. Il fit placer au-dessus de la porte d’entrée une plaque de marbre blanc, qui apprend aux pèlerins que là naquit et mourut saint Yves de Kermartin. Les dépendances de la ferme, le puits du milieu de la cour et le pigeonnier du grand courtil ont été conservés, comme au temps de notre Bienheureux. Le lit a dû être restauré un siècle ou deux plus tard, comme on le voit par les fenêtres au style flamboyant représentées sur les volets.

Du manoir de Quenquis il ne reste plus rien. Une motte plantée de hêtres en indique l’emplacement dans le parc de Chef-du-Bois, près de la route du bourg au Jaudy. C’était le même plan que Kermartin, ces deux maisons ayant été construites à la même époque. Plusieurs habitations dans le voisinage ont conservé ce même style, n’ayant subi que de légères et indispensables restaurations. Le Quenquis et Kermartin occupent les sites les plus