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Page:Francis Godwin - L'homme dans la lune, 1648.djvu/137

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L’homme

de meſme.

Mais voyant que ie ne pouuois me faire entendre à luy comme il deſiroit, il me mit ſous la garde de cent Geans, auſquels il commanda premierement que ie ne manquaſſe de quoy que ce fuſt dont i’aurois beſoin ; Secondement, qu’on ne ſouffrit à pas vn de ces Nains Lunaires (ſi ie les puis nommer ainſi) de m’approcher en aucune ſorte ; En troiſieme lieu, qu’on euſt ſoin de m’inſtruire en la langue du Païs ; Et pour concluſion, qu’on ne me donnât en façon quelconque la connoiſſance de certaines choſes quïl nomma particulicrement, ſans que i’eu aye peû iamais dé-