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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/492

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POÉSIES

En remirant sa coulour
Son bien, son sens, sa valour.
Dont c’est bien raisons que j’aie
Ou coer l’amourouse plaie
Quant tel saintuaire aour.
Or n’est il etc.

Et ce me sont grandement
Esbatement,
Et me font legierement
Le temps passer ;
Car quant je voi en present
Son doulc corps gent,
Je ne puis de ce présent
Mes yeus oster.

C’est mon bien, c’est mon retour,
C’est ma souverainne amour,
C’est le desir qui m’esgaie ;
Et s’est la fortune vraie
Qui me fait tendre à honnour.
Or n’est-il, etc.


Desir me dist de branche en branche,
Car bien en ot la ramembrance,
La besongne, ensi qu’elle va.
À très bonne heure il arriva
Quant il vint en mon purgatore,
Car il me rendi grant victore
De la flame et del ardent fu
Qui entours moi ou buisson fu.
D’illoec se part, que plus n’atarge ;