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Page:Frondaie - L'Homme à l'Hispano - 1925.djvu/269

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l’homme à l’hispano

pour s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé : elle ne vit plus rien que l’hiver.

Elle respira.

Et puis, de nouveau, elle ne respira plus : derrière elle, une porte — une petite porte qui donnait sur le parc — s’ouvrait doucement. Quelqu’un entra, quelqu’un qu’elle avait bien vu tout à l’heure, qui avait collé sa tête aux carreaux, fait le tour extérieur du salon et introduit une clef dans la serrure. Antoinette, frappée de terreur, ne bougeait plus. Sa vieille figure tremblait comme une confiture blanche, secouée dans un panier.