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Page:Gérard - La chasse au lion, 1864.djvu/258

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JULES GÉRARD

LE TUEUR DE LIONS

Par EUGÈNE DE MIRECOURT

Une des physionomies les plus énergiques de l’époque est, sans contredit, celle du chasseur illustre, de l’homme au cœur intrépide qui, la carabine sur l’épaule et la poudrière au flanc, marche seul à la rencontre de ce roi terrible du désert, que des bataillons entiers n’affrontent pas sans épouvante.

Nous empruntons à Gérard lui-même les lignes qui vont suivre.

Elles peuvent servir d’épigraphe à son histoire.

« Si vous faites le bien en donnant aux pauvres, dit-il, les Arabes se figurent que vous ne savez que faire de votre argent, et il ne vous en estiment pas davantage. Si vous faites le bien en rendant la justice, ils s’imaginent que vous avez pour unique but de les attirer vers