Aller au contenu

Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Une injure semblable de votre part, c’est odieux, c’est lâche, s’écria Berthe, qui bondit sous l’insulte. Mais qui êtes-vous donc, vous, sinon le plus méprisable des hommes !

— Ma chère, tu ne me mépriseras jamais autant que je me méprise moi-même, répondit Raoul en allumant tranquillement sa cigarette.

Berthe, désarmée par cette réponse, se promena silencieusement dans la chambre.

— Raoul !… dit-elle tout à coup

— Quoi ?