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Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/30

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duit ; car il avait l’âme dévouée : il voyait là un être à protéger ; il saurait se faire aimer à force d’affection ; et, à défaut d’une tendresse aussi profonde que la sienne, il espérait du moins trouver la reconnaissance.

Mais cette jeune fille qu’il croyait pure, qu’il croyait libre, s’était donnée déjà à un homme qu’elle aimait toujours et qui, lui, l’abandonnait pour épouser une dot.

C’était le comte de Givry, l’un de ces oisifs fastueux appelés rois de la mode, et dont tout Paris, le tout Paris élégant, s’entretint un moment, célébrant ses galantes aventures, ses duels et ses succès sur le turf.