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Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/126

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seconde mère de Valentine ; c’est à vous que je demande sa main.

Elle ne parut pas autrement surprise. Elle sourit de son sourire confiant, de son sourire de vieille femme qui, depuis longtemps, fait son bonheur du bonheur des autres… et, tendant vers nous ses mains déjà séniles, dans un geste qui ressemblait à une bénédiction, elle dit simplement, d’une voix que des larmes mouillaient :

— Soyez heureux, mes chers enfants !

Et je sentis, quand nous nous embrassâmes, que je l’aimais, comme Valentine aussi l’aimait : comme j’aurais aimé ma mère…