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Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/179

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On ne peut rien faire à Mons sans susciter la raillerie. La vraie réegue du combat dit Lumeçon, a incité l’imitation des farceurs anonymes, dépités de son succès. Ils ont élaboré un règlement pour d’autres coutumes montoises, dont la mise en scène est sujette à des variantes de paroisse à paroisse. C’est ainsi qu’ils ont voulu codifier, sous une forme badine, — qu’ils disent — l’ordonnance de la Marche du lapin de St-Antoine, populaire, depuis le moyen âge, dans notre bonne ville, avec son tambour et ses crosseurs. Voilà des extraits de leur factum :

I. — Pour participer à une Marche de St. Antoine, il est nécessaire que le crosseur ait des pieds et qu’il marche avec.

II. — On appelle pied cette partie du corps du crosseur qui est emmanchée à la jambe par l’extrémité inférieure de celle-ci. Il s’épanouit en doigts (on les appelle même des doigts de pied).

III. — Les pieds du crosseur sont au nombre de deux. Pour marcher dans un cortège de St. Antoine, on se sert des pieds en appuyant alternativement chacun d’eux à plat sur le sol, le pied gauche d’abord (sur le premier temps du tambour), bientôt suivi de celui qui reste (sur le second temps du tambour).

    riaux) leu taîeur eié qu’c'est tout métnant Fernand Martin ; i z’ont su leu tiètte des feuïes dé rampruelle qui leu pindent jusqu’à leu dos avé n’flamme dé ribans tricolores dé deux ônnes eié à leu main ein baton-massue mis au vert, avé des pieds nus, au roûcke comme si l’ariont d’jà tapé au sang ; il ont co à leu cou deux ônnes dé riban roûche éié à leux pougnets ein ônne dé riban roûche pou les deux..