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Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/190

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« L’entrée à la Chambre du Commandant Gardedieu réjouira bien des gens. Il sera le digne représentant de ces cinq ou six mille Montois en qui s’incarnent la jovialité un peu triviale, les instincts comiques et bavards, la goguenardise et l’obstiné bon sens de la Wallonie picarde. Mons est, il ne faut pas l’oublier, une forteresse avancée : du haut des glacis du Château, on pourrait apercevoir la ligne de démarcation d’avec les pays de langue flamande, si cette ligne était autre chose qu’un tracé idéal ; or, il est toujours bon d’avoir l’œil sur ses frontières : il n’est pas inutile qu’un homme comme le commandant soit au poste d’observation. »

Voilà un langage militaire dont, je l’avoue, je suis fier !…