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Page:Gautier - Constantinople, Fasquelle, 1899.djvu/259

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LE BEÏRAM.

Pendant ce temps, la musique jouait des airs de l’Elisire d’amore et de la Lucrèce Borgia, le canon tonnait au loin, et les pigeons effrayés du sultan Bayezid s’envolaient par folles bouffées et tournoyaient au-dessus des jardins du sérail. Quand le dernier fonctionnaire eut rendu son hommage, le sultan rentra dans son kiosque, au bruit de vivats frénétiques, et nous retournâmes à Péra chercher un déjeuner dont nous avions cruellement besoin.