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Page:Gautier - L’Orient, tome 1, Charpentier-Fasquelle, 1893.djvu/28

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L’ORIENT.

Rialto, d’une seule arche toute de marbre, avec deux rangs de boutiques, et des bas-reliefs représentant des sujets religieux, par Girolamo Campagna, est un des plus connus ; beaucoup d’autres ne lui sont pas inférieurs en hardiesse, en élégance.

Parmi ses trois cents églises, il y en a une foule dont on ne parle pas, et qui méritent cependant qu’on en fasse mention : — La Madonna-de-Miracoli, dont la façade est ornée de porphyre et de serpentine, et où l’on voit l’image de Notre-Dame, sculptée par le célèbre Pirgotèle. — San-Giacomo-di-Rialto, une des plus anciennes de Venise : il y a cinq autels ; sur le plus grand, fait de marbre blanc, est placée une statue de saint Jacques, par Alessandro Vittoria ; l’autel de saint Antoine est embelli de colonnes de marbre de couleur, et l’image du saint en bronze est de Girolamo Campagna. — San-Rocco : la statue du saint est de Bartolomeo Bergamano ; deux autres, de saint Sébastien et saint Pantaléon, de Mosca. Le tableau d’autel représentant l’Annonciation a été peint