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Page:Gautier - La Chanson de Roland - 2.djvu/40

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NOTES ET VARIANTES, VERS 96

Aymon, affamés, sont forcés de s’éloigner de ces murs où pendant cinq années ils ont arrêté l’effort de tout l’Empire. (Ibid., pp. 53-74.) Ils errent dans la grande forêt, et le cheval de Renaud, Bayard, leur vient en aide par sa force et son agilité merveilleuses. (Ibid., pp. 74-85.) Mais la faim les éprouve de plus en plus ; tous leurs chevaliers meurent ; ils vont mourir aussi. (Ibid., pp. 85, 86.) Leur mère, qui a quelque peine à les reconnaître dans ce misérable état, leur offre en vain l’hospitalité. (Ibid., pp. 87-89.) Ils sont forcés de se remettre en route, chassés par leur propre père, et s’acheminent vers le Midi, où les mêmes aventures les attendent. (Ibid., pp. 89-96.) Le roi Yon, qui régnait à Bordeaux, les voit un jour arriver dans cette ville avec leur cousin, le fameux enchanteur Maugis. (Ibid., pp. 96, 97.) Les nouveaux venus aident le roi de Gascogne dans sa lutte contre les Sarrazins, et délivrent une fois de plus la Chrétienté envahie. (Ibid., pp. 97-107.) Cependant Charlemagne les menace toujours, et ils se construisent un château (Mont des Aubains ou Montauban). C’est là qu’ils espèrent pouvoir résister à Charles. (Ibid., pp. 107-111) Renaud, en attendant la guerre probable, épouse la sœur du roi Yon. (Ibid., pp. 111-114.) À peu de temps de là, Charles, revenant d’Espagne, aperçoit le château de Montauban. Fou de jalousie et de rage, il en prépare le siége. Roland y prend part et rivalise avec Renaud. La lutte éclate, elle se prolonge, elle est terrible. (Ibid., pp. 114-144.) Mais le roi Yon lui-même trahit les quatre frères, et ils sont sur le point de tomber entre les mains des chevaliers de l’Empereur. Un combat se livre : Renaud y fait des prodiges. (Ibid., pp. 142-192.) C’est Ogier qui est chargé d’exécuter les ordres de Charles contre les quatre frères, mais il rougit de seconder une trahison : Maugis, alors, délivre les quatre frères. (Ibid., pp. 192-219.) Renaud, en vassal fidèle, désire d’ailleurs se réconcilier avec Charlemagne. (Ibid., pp. 230-246.) Mais, hélas ! les ruses et les enchantements de Maugis ont irrité l’Empereur ; et il exige qu’on lui livre le magicien. (Ibid., pp. 249-254.) Sur ces entrefaites, Richard, frère de Renaud, tombe au pouvoir de l’Empereur, qui le veut faire pendre. Mais les douze Pairs se refusent nettement à exécuter cette sentence (Ibid., pp. 254-267), et Renaud, averti par son bon cheval Bayard, délivre son frère. La lutte recommence avec une rage nouvelle. (Ibid., pp. 267-285.) Nouvelles ruses de Maugis, nouvelles batailles : Charles devient le prisonnier de Renaud, qui se refuse à tuer son seigneur. (Ibid., pp. 285-337.) L’Empereur ne sait pas reconnaître une telle générosité et assiége de nouveau Montauban, où la famine devient insupportable. Par bonheur, un mystérieux souterrain sauve les quatre frères. (Ibid., pp. 337-362.) Cependant la guerre est loin d’être finie : il faut que Richard de Normandie soit fait prisonnier par les rebelles ; il faut que les Pairs forcent l’Empereur à conclure la paix ; il