Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/180

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bliez cette famille, qui ne vous a causé que des chagrins ; la tante, une indiscrète, et le neveu, un trompeur. — Vous ne rendez pas justice à M. d’Ablancourt : il ne sait pas que j’ai quitté Saint-Marcel. — Quoi ! Mademoiselle, M. Léon, en vérité, vous ne l’avez pas vu ? Ah ! que je suis heureuse ! Mais chez qui demeuriez-vous ? — Chez une dame très-respectable, que j’ai quittée pour revenir chez mon oncle. — À la bonne heure. Je suis enchantée de savoir tout cela : voilà une réponse aux caquets de certaines gens. Quand ils viendront me faire leurs sots contes, j’aurai de quoi les démentir. Mais on me demande, je vous laisse : j’ai affaire là-bas. »

J’étais tristement assise devant ma fenêtre, occupée à regarder dans