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Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/182

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ses yeux. Mon frère lui parla du désir extrême que j’avais de demander mon pardon ; mais mon oncle fut inexorable, et ne voulut point me revoir.

La chasse était toujours le plaisir le plus vif du château de Saint-Marcel, et les MM. Desmousseaux les chasseurs les plus fidèles.

Dès que mon frère m’eut justifiée auprès de mes anciennes amies qui hésitaient à se rendre au château, elles accoururent ; Henriette et Rose s’empressèrent les premières de venir m’embrasser. Je les revis avec plaisir : j’appris par elles qu’Adrien était resté le meilleur ami de mon frère, et qu’il allait épouser une riche héritière des environs.

Je dînais dans ma chambre, n’ayant pas la permission de me